Procédés de transformation des matières plastiques
Quelques réalisations dans le domaine de la mise au point de procédés de transformation de polymères
Les injections en parois minces
Les volontés de diminuer les quantités de matière à recycler, le coût de revient de la pièce injectée, le volume de la pièce pour la miniaturiser. L’injection en volume faible est un objectif aussi bien économique, technique qu’environnemental. La réduction du volume implique que le rapport entre surface et volume de la pièce augmente. Il augmente avec une contribution rhéologique plus importante des phénomènes de surface comme le glissement que des phénomènes volumiques comme la viscosité. Savoir injecter en parois minces (entrefers étroits) est un enjeu majeur de développement pour la plasturgie. A quelles stratégies recourir tant sur le plan rhéologique que mécanique telles sont les questions à se poser. Les phénomènes physico-chimiques, cristallisation, tension de surface des polymères à l’état fondu, et rhéologiques comme la viscosité et le glissement aux parois sont les axes de développement.
Mise en peinture et aspect des pièces
La finition et l’aspect final de la pièce sont des points incontournables de la qualité perçue de la pièce plastique. Les matières plastiques sont par nature des matériaux organiques possédant des caractéristiques chimiques (nature des fonctions chimiques de surface), physico-chimiques (cristallinité et tension de surface), rhéologiques (propriétés tribologiques) et mécaniques (dureté, module et tenue aux chocs) propres à leurs compositions moléculaires. Tous ces paramètres déterminent la qualité de la surface vierge ou traitée (mise en peinture, vernissage, métallisation, plaxage, etc).